lundi 6 avril 2009



Artemis mit en marche le walkie-talkie que Holly lui avait donné, il voulait lui parler, étrangement, celui de son amie était déjà en mode de fonctionnement. Soudain, il vit et entendit ce que jamais il n'aurait voulu voir et entendre. Un elfe tenait fortement la main d'Holly et la tirait vers lui alors qu'elle se débattait. _Vous serez à moi, Holly ! A moi ! cria-t-il à celle-ci.
_Lachez moi ! fit-elle en tirant brutalement sa main, vous ne comprenez pas ! Je ne veux pas de vous !, C'est clair, net et précis ! Effectivement, l'elfe était très, très, très moche, et Holly...était sûrement le plus bel être qu'Artemis ai vu de sa vie entière ! Dés qu'il la regardait, son estommac se nouait.
_Je veux vous épouser ! reprit l'elfe, vous m'appartienerez bien un jour ! Vous verez !
_Vous vous faites les idées les plus stupides au monde ! hurla le capitaine Short.
_Qu'est-ce qu'il vous faut?! Je suis bien assez beau pour vous ! Ce qui était bien le contraire.
_Allez au diable ! ! ! ! Il la tira encore plus, la prit par la taille et la colla contre lui, elle se retrouvit, ses lèvres contre les siennes. Artemis crut qu'il allait vomir, puis se rentrer une lâme dans le ventre. Elle se recula dés que leur lèvres entrèrent en contact et cracha à terre. Elle lui donna un gros coup "aux parties" et s'enfui, le laissant plié en deux. Le jeune garçon qui avait vu toute la scéne, remarqua qu'elle portait au cou un petit collier blanc, rien de très extraordinaire...La communication se coupa, et Artemis resta un long moment figé, planté devant son petit walkie-talkie. Pourquoi se sentait-il étrange? Il rougissait, voulait allé voir Holly et la protèger de se brigand qui ne lui voulait que du mal, pourquoi? Pourquoi était-il ainsi? Il voulait allé la prendre dans ses bras, et la serrer fort, le plus fort possible pour qu'elle ne s'échape pas, ne disparaîsse pas et ne s'envole pas. Le talkie-walkie s'alluma soudainement et Foaly se matérialisa à l'écran. Derrière, on voyait Holly de dos.
_Artemis, murmura le centaure, attendez-vous à ce qu'Holly vienne dans quelques temps...Elle est...bouleversée, je crois qu'elle vous racontera tout ce qui s'est passé...
_Foaly, qu'est-ce que vous attendez? Donnez moi la fiole et puis c'est tout! gronda la voix de Holly. Si il revient, je l'étrangle !

_Mais Holly, il ne vous fait que des avances! hénnit l'animal.
_Des avances très, très insupportables! Enfin voyons, il a failli m'embrasser!!! Il me harcèle depuis des mois! C'en est trop! J'ai pris ma décision, et elle ne changera pas, ainsi que mon avis! Holly se retourna soudainement, et n'apperçu pas Artemis. Des larmes roulaient sur ses joues. Artemis eut envie de traverser l'appareil de la consoler, de lui murmurer des mots doux, qu'elle ne pleure plus. Elle était toujours aussi belle, normal, son grand oncle était Cupidon, ses cheveux coupés courts en piques et roux, ses grands yeux noisette. Il y avait juste sa taille de fée ou plutôt d'elfe qui posait problème, ses 99 centimètres, 1 mètre quoi, tout le monde à Haven-Ville, était comme ça, d'un mètre, mais rare une beauté pareille existait!
_Donnez moi la fiole Foaly. Et vite.

_Holly réflechissez encore un peu. Vous allez tout abandonner, Haven-Ville, les FAR, votre rôle de capitaine de police? Tout?
_Oui, tout! J'aurais une taille humaine, et j'irais vivre à la surface! Au moins là-bas les gens ne seront pas aussi...tordus! Et puis...il...il y a Artemis! Et Butler, Juliet, Angeline, et le père d'Artemis, n'est-il pas notre meilleur ami, mon, meilleur ami?
_Oui, bien sur, et je sais que vous tenez beaucoup à lui...Artemis retint son souffle, il avait 16ans, ne serait-ce pas le moment de tomber amoureux?

_Qui vous a dit ça? coupa-t-elle sèchement.

_Enfin Holly, ça se voit! Elle bougonna des paroles inaudibles, et se prit le visage dans les mains, elle pleurait toujours.
_Foaly, finissons-en, laissez moi me tirer d'ici! Je rends mes armes, mon inssigne, et ma combinaison! Un bruit de métal s'en suivit, elle avait jeté son inssigne par terre, elle lui donna sa combinaison toute pliée, et son Neutrino 2000 et 3000. Lorsqu'elle fut partie, Foaly murmura à Artemis:
_Artemis, vous êtes encore en ligne?

_Oui, j'ai tout suivi.
_Qu'est-ce qu'elle a à votre avis? Et il lui raconta tout ce qu'il avait vu. Même si Foaly en connaissait les trois quarts.
_Cela reste entre nous! fit-il.
_Evidemment...Je ne suis pas chez moi, je vais y retourner afin d'acceuillir Holly...Il n'était pas chez lui, en effet, il était allé avec sa mère et Butler à un vernissage de plusieurs tableaux sans importance. Il raccrocha à contre coeur, être encore en contact avec le Peuple était toujours un soulagement. Il savait que quelque part, il avait des amis, et même qu'Holly comptait plus qu'un ami à ses yeux. Il se dirigea vers sa mère.
_Maman, il faut que nous rentrions chez nous, j'ai un invité... _
Oui, très bien Arty chéri, de toute manière, je commence à m'ennuyer...Butler les suivit alors qu'ils grimpaient dans le 4x4. Au bout d'une demi-heure de route, Artemis s'écria en apercevant un corps à terre, inconscient, inondé de sang:

_Butler, c'est Holly, C'EST HOLLY ! ! ! ! ! ! Il fréna brutalement, et Artemis sauta et se mit à courire comme un fou en direction de Holly, baignée de sang, les yeux fermé, évanouie. Son collier fumait. "Sûrement une micro-biobombe, songea-t-il, incrustée dans le collier, j'étudierais son fonctionement, lorsqu'Holly sera saine..." il la porta sans difficultées, elle était si légère! Elle gémit légèrement, mais garda les yeux fermés. C'était son cou qui saignait, il était à moitié déchiqueté! Butler se chargea de la petite fiole qu'elle avait laissé tomber à terre dans sa chute. Ils entrèrent de nouveau dans le 4x4, Holly, la tête sur les genoux d'Artemis, à l'arrière.
_Butler, vous n'auriez pas une trousse de secours? demanda-t-il à son garde du corps. Sa voix tremblait.
_Artemis, qui est cette jeune fille? demanda sa mère.

_Je t'expliquerais tout à la maison. Butler sortit une petite trousse blanche et la lui tendit. Il y avait du coton, du désinfectant, et un long bandage blanc. Artemis commença par désfincter la plaie avec le coton et le produit, puis, tout sang nettoyé, il enroula le cou de sa protégée avec le bandage. Elle était sûrement sur le chemin pour se rendre au manoir des Fowl, lorsque son collier avait explosé. Ils arrivèrent rapidement chez lui, et Artemis déposa Holly dans son lit, la recouvrit de plusieurs draps, et attendit qu'elle se réveille. Vers la fin de l'après-midi, ce fut le cas. Angeline Fowl était à ses cotés, juste elle. La fée gémit, remua, et enfin, ouvrit lentement ses yeux.

_Il était temps que vous vous réveillez! gronda gentiment la mère du garçon.
_Euh...Oh, ma tête!! Elle referma les yeux au moment ou Artemis éclatait la porte et se précipitait à son chevêt.

_Holly, Holly ça va? Vous me reconnaissez?

_Evidemment que je vous reconnais! Un Etre de Boue hors du commun! et un génie en plus! Ce serai difficile! Il prit la petite main de son amie et la serra fort dans la sienne. Elle lui murmura:

_Comment ça se fait que votre mère me voit?

_Je...je lui ai tout raconté, je n'avais pas le choix...
_
Très bien, mais ce n'est pas grave...Elle se redressa sur le lit.

_Co...comment vous m'avez trouvé? demanda-t-elle.
_Je...je retournais chez moi, et...vous étiez là, par terre, dans la rue, pleine de sang. J'ai examiné le collier que vous aviez , c'était une bombe, activée à distance avec infrarouge, pas très sophistiquée, celui qui vous en voulait la activée avec une télécommande lorsque vous aviez le dos tourné, ça devait être il y à peu près 45 minutes de l'explosion.
_Diraf...murmura Holly entre ses dents.
_Pardon? Oh, c'est votre valentin...Elle sursauta.
_Ne l'appelez pas comme ça!!!! Je le hais!!

_Pardon...désolé...

_Si vous saviez ce qu'il me fait...si il n'a pas ce qu'il désire, alors il me tue!

_Non, jamais...murmura Artemis en tirant Holly vers lui et la prennant dans ses bras. Sa mère sortit discretement de la chambre. La fée sourit.

_Vous avez changé Artemis, chuchota-t-elle, avant, vous étiez cruel, dangereux...et intelligent...

_Je le suis toujours!

_Mais pour faire des choses bonnes, et pas des histoires de kidnappage!

_Je ne regrette pas ce que j'ai fait, en vous prennant en otage, je vous ai connu!
_Je vous préfère ainsi...elle se pencha sur lui, Artemis le cœur battant, et toucha de son front le sien...avant de se relever, et de tater son cou...
_Qui ma soigné? demanda-t-elle.
_Moi...Elle sourit de plus belle

_Ce n'est pas dans vos habitudes de faire les choses vous-mêmes!

_Lorsqu'il sagit d'une amie, si. Elle ne put s'empêcher de l'embrasser sur la joue, ce qui le rendit tout rouge. Ils se tutoyèrent alors:

_Tu as rougi! s'exclama-t-elle.
_Ah...ah bon? il perdait tous ses moyens!! Que c'était drole! il s'assit sur le lit, à ses cotés.
_C'est quoi la fiole? demanda-t-il.
_Quand je la boirerais, ça me permettra d'avoir une taille normale...comme toi!
_Et tu as à peu prés mon age?

_Oh, je ne sais pas...tu sais bien que j'ai 80 ans! et toi 16!

_Mais tu es une fée, c'est normal!

_Je sais...soupira-t-elle. Elle reprit la fiole et la but cul sec. Soudain, elle commença à grandir, et finalement, elle avait presque la taille d'Artemis.
_Waouhhhhhhhhh....souffla celui-ci. Car ce n'est pas seulement sa taille qui avait changée, elle avait encore plus embellit !! Encore plus! Elle décida de se lever, il s'écarta, lorsqu'elle posa ses pieds à terre, elle ne tenait plus sur place, et vacillait. Artemis passa ses bras autour d'elle afin de la tenir, mais elle tomba sur lui, leur lèvres scéllés. Ils restèrent ainsi le plus longtemps possible, mais l'éternité ne dure jamais assez! Holly avait passé ses bras derrière le cou de son ex-ami, et Artemis la tenait toujours par la taille. Sa policière du FBI des fées préférée était dans ses bras. Le capitaine des FAR était dans ses bras...waouhhhh...et que dire lorsqu'ils se seraient séparés? Il profita de l'instant, le parfum agréable de son amie, sa peau douce, son souffle...et ses lèvres. Mais enfin, ils se séparèrent, et ouvrirent les yeux. Elle le regarda sans prononcer un mot, alors il se décida.
_Holly, je...je t'...Il ne put le dire. Elle sourit, comme les garçons avaient du mal à s'exprimer!
_Quoi que tu veuilles dire, moi aussi...Et elle l'embrassa à nouveau, le laissant la presser contre lui. Jamais, jamais de sa vie, il n'a été aussi heureux!!

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