jeudi 21 mai 2009

Arthur et les minimoys


Maintenant, je vais vous présenter une belle fic sur Arthur et les Minimoys:
Le chef des Bogo-Matassalaï se dirigea vers la maison de ses grands amis: Archibald et Arthur. Pas plus tard qu'hier, Arthur s'était fait piqué par une abeille, et comme vous le savez tous, Arthur est un garçon adorant la nature et ses occupants, mais il est allergique aux abeilles_ ce qui ne l'empêche pas de les aimer et de les respecter_ la moindre piqure lui est fatale. En bref, il était mourant. Gravement malade. Le guerrier Matassalaï entra dans le petit salon, ce qui l'obligea à se pencher, vu que de ses 2 mètres 10, le plafond était...comment dire?...bas. Il monta lugubrement les escalier menant à la petite chambre d'Arthur. Il était là, allongé dans son lit, les lèvres bleus, le visage pâle, les couvertures montées jusqu'au menton. Plusieurs chaises vides étaient installées à coté. Archibald, Marguerite, Rose et Armand devaient restaient des heures ici, à voir si le jeune garçon de 10 ans était mieux qu'il y a 5 minutes ou pas...Le guerrier s'installa sur une chaise et regarda le petit Arthur ouvrir les yeux. Malgré le fait qu'il était malade, il sourit à son visiteur.
_Vous...n'auriez...pas dû...ve...nir...murmura-t-il. Ses forces étaient vite partit.
_Pourquoi ça Arthur, tu fais partit de notre tribu, tu es un des notre, et comme se doit la tradition, le chef de clan des Matassalaï se doit de tenir compagnie au mourant..
_Je ne vais pas mourir, j'en suis sur!
_Dis-moi, pourquoi cette abeille t'a-t-elle piquée? Les abeilles sont nos sœurs, comme le renard est notre frère et le poisson notre cousin!
_C'est ma faute. Elle était emprisonnée dans ce piège à confiture que Papa fait. Ses pattes ne pouvez plus bouger...je les ai dégagée une à une, mais Maman est entrée par surprise, et elle m'a fait sursauté, j'ai fait un mouvement brusque, et...l'a...l'abeille...m'a piqué...croyant qu'elle...qu'elle était attaquée...
_Oh, ce n'est pas ta faute, pas vraiment...
_Si, c'est moi qui l'ai mise en danger...Elle est morte, maintenant...les larmes lui montèrent aux yeux.
Le chef fut assez étonné de cette peine envers la mort d'une abeille que envers la sienne. Puis il reprit ses esprits.
_La tradition veut que je t'accorde une faveur, même si elle est impossible, je dois tout faire pour la réaliser. expliqua-t-il. Arthur acquiesça, il connaissait sur le bout des doigts la tradition.
_Que veux-tu? demanda enfin le Bogo-Matassalaï. Arthur toussa d'une toux violente.
_Je suis épuisé, plus tard...peut-être. fit-il en ne pouvant plus se retenir de fermer les yeux.
_Non Arthur, si tu meurs dans ton sommeil, ce sera fichu.
_Alors...je vais...vraiment....mourir? Le chef hocha gravement la tête.
_Je veux...je veux revoir Sélénia, une dernière fois...Sélénia, et Bétamèche...et même le roi...
_Très bien...
_Pouvez-vous préparer la longue-vue? Pour moi?
_La longue-vue, je vais la préparer, mais pas pour toi...Tu n'es pas en état de sortir de ton lit...C'est Sélénia qui va l'utiliser pour venir te voir...
_Non, Sélénia a peur de mon monde...
_Mais Sélénia est ta femme, et si elle t'a choisi pour mari, c'est qu'elle t'aime. Donc si Sélénia veut te voir, c'est à elle de passer dans ton monde, et pas à toi.
_Arthur!!! fit une voix en bas, te sens-tu mieux, mon chéri?
_Dites-lui que non, s'il vous plait. murmura Arthur en fermant les yeux.
_Bien sur...Le chef se leva, et sortit sans un mot. Tout d'un coup, Rose arriva en pleurant.
_Oh mon petit chéri, fit-elle en se jetant _ doucement_ sur son fils. Mon petit chéri qui va mourir!! Non!! Elle sanglota de plus belle jusque ce qu'elle se rende compte qu'il dormait profondément. Alors elle décida de revenir pleurer plus tard _ si il ne meure pas_ Le chef attendit qu'il soit midi, puis, la longue-vue étant installée, demanda à parler à Sélénia. L'escabeau habituel tremblota le temps que la princesse minimoy se présente, elle plissa les yeux puis demanda:
_Pif-Gran? Le chef Matassalaï?
_Oui, je viens pour Arthur, il est gravement malade, mourant, sa dernière volonté est de te voir, toi, ton frère et ton père.
_Quoi? fit-elle d'une voix suraigu. Mon...mon Arthur malade? Mourant? Puis elle fit la seule chose à faire dans ces cas là, elle tomba dans les pommes.
_Sélénia? dit le chef. ça va? Bétamèche apparut alors.
_Qu'est-ce qui se passe? Pour qu'elle tombe dans les pommes?
_Arthur est sur son lit de mort, il a une dernière volonté qui est de vous voir. Venez, il vous reste 3 minutes, la porte va bientôt se fermer.
_Tout de suite! Passeur, lance la procédure. Sélénia s'était relevée entre temps, elle passa en premier dans la gélatine gluante, et se retrouva expulser au dehors. Son corps humain n'était pas très différent de son corps minimoy, sauf que ses oreilles n'étaient plus pointues, et qu'elle avait cinq doigts à chaque mains et non quatre. Elle se précipita dans la maison d'Arthur_ qui d'autre?_ sans attendre son frère et son père. Elle sanglotait déjà lorsqu'elle déboula dans le hall. Marguerite fronça les sourcils en la voyant et dit:
_Bonjour, mais qui êtes vous?
_Je suis Sélénia, où est Arthur? Ou est sa chambre? Est-il mort? la grand-mère se souvint alors de son petit fils qui lui disait être fier d'être le mari de la plus belle des minimoys, Sélénia.
_Oh oui, bien sur, Sélénia. Venez le voir. Elle l'accompagna jusque la chambre d'Arthur.
_Il est la, ne l'approchez pas trop. Il est peut-être contagieux. chuchota-t-elle. Sélénia ne l'écouta pas, mais plutot son cœur en se précipitant sur son mari adoré et en se jetant dans ses bras. Elle passa une main sur sa joue et attendit qu'il ouvre les yeux.
_Arthur, Arthur ça va? demanda-t-elle en un murmure.
_Tu...tu es venue? Je pensais que tu avais peur de mon monde.
_je t'aime tant que je n'ai pas le temps de penser à mes peurs...chuchota-t-elle.
_Il...il ne faut pas que...tu m'approches...si c'est contagieux...je ne serai pas en paix au cas ou...ou tu...meurs...Il sourit quand même, content de revoir sa princesse.
_Tu...tu es sur que...tu vas...mourir? demanda-t-elle.
_Je crois...Elle éclata en sanglots en se réfugiant dans ses bras.
_Écoute Sélénia, tu ne me vois que toutes les dix lunes, ça ne changera pas grand chose...si je meure...
_Fou! Idiot! Quand je t'ai vu ma vie a changé! Si tu n'es plus là, comment vais-je pouvoir me consoler?! Elle se glissa à ses cotés, préférant opter pour le coté inconfortable du lit, laissant le reste à son chéri.
_Non, ne dis pas ça...Puis, Arthur la regarda un peu mieux.
_Tu n'as pas changé, remarqua-t-il.
_Comment ça?
_Toujours la plus...belle...
_Ce n'est pas le moment des compliments! Arthur, je ne veux pas que tu meurs!
_Moi non plus, je veux toujours te voir, si je meure, je ne pourrais plus...Mais je l'ai mérité, puisqu'à cause de moi, une abeille est morte...
_Quoi? fit-elle incrédule.
_Les piqures d'abeilles me sont fatales, si une me pique, je suis dans cet état là, une abeille a eu le malheur de me piquer, elle est donc morte...
_Arthur, mon bel Arthur, les abeilles, il y en a des centaines! Mais toi, Arthur Bigantol, il n'y en a qu'un seul, et si ce seul Arthur meurs, je pourrais être prise par la folie, le désespoir, la dépression! A ce moment Bétamèche fit son apparition, la face pleine de larmes. Il vit sa sœur aux cotés d'Arthur, son visage à elle aussi baigné de larmes, et sut que ce n'était pas une plaisanterie.
_Comment tu te sens, Arthur? demanda-t-il.
_Impeccable...murmura-t-il sauf que je suis désolé de vous voir tous pleurer pour moi...
_ARTHUR ! ENCORE UN MOT ET C'EST MOI QUI TE TUE ! ! ! s'écria Sélénia.
_Mais, Sélénia...je...je...Ses yeux s'agrandirent subitement, une goutte de sueur coula de son front. Sa peau pâlit plus que la normale. Il sourit en fermant les yeux.
_Je...je...je...t'aime...Sa tête tomba lourdement sur l'oreiller. Sélénia éclata en sanglots et cria son désespoir au point que les oiseaux tombaient de leur nids. Bétamèche ferma les yeux, hocha la tête et pleura toutes les larmes de son corps.

UN MOIS PLUS TARD



_Tu m'as fait une peur bleue ce jour là! fit Sélénia en souriant, s'adressant à Arthur.
_Oui, je ne savais pas du tout que ce n'était qu'une simple maladie pulmonaire, et non une allergie, heureusement que le docteur a sut identifier ça...répondit-il. Sélénia et Arthur se promenaient dans un champ de pissenlits.Finalement, l'allergie aux abeilles n'était qu'une hypothèse, il avait fait une maladie pulmonaire qui s'était avérée débutante, donc facile à gérer, donc, pas grave. Tout était rentré dans l'ordre après qu'Arthur ne soit revenu de l'hôpital. Sélénia s'était jetée autour de son cou et l'avait embrassé comme jamais auparavant...Tout était bien qui fini bien...

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