Maintenant sur Edmund et Elsbet:
Edmund avait un secret: Elsbet lui plaisait. Le problème, c'est qu'il n'osait pas le lui dire. Lui et elle étaient sur un bateau, en direction du Nord afin de tuer le démon qui renfermerait l'âme du Dragon. Depuis longtemps, des jours peut-être, Elsbet restait enfermée dans sa loge, et soupirait à longueur de journée. Mélancolique, elle ne sortait que le soir pour admirer la lune. Edmund en avait marre, il prit son courage à deux mains, et se dirigea vers sa chambre_ ou loge. Il frappa à la porte.
_Qui est-ce? couina la voix d'Elsbet.
_C'est moi...répondit-il.
_Oh...entre...Il ouvrit la porte et entra. Elle était assise sur son lit et regardait par le hublot. Il vint s'assoir à ses cotés.
_Comment ça va?
_Mal...répondit-elle en le toisant.
_Qu'est-ce que tu as? Depuis très longtemps tu ne sors pas de cette chambre, et tu ne fais que soupirer...
_Mes...mes parents me manquent...personne ne m'a prit dans ses bras depuis une éternité...
_Tu veux qu'on en parle? proposa-t-il. Lui l'aurait volontiers prit dans ses bras.
Elle soupira de nouveau.
_Avant que mes parents ne meurs, personne ne m'aimait, maintenant qu'ils ne sont plus là, personne ne m'aime au monde entier...je suis toute seule...
_C'est faux, moi, je t'aime...dit-il, trop vite.
_C'est vrai? Tu m'aimes vraiment, comme une sœur?
_Euh...non, pas comme une sœur... Ses yeux redevinrent tristes.
_Évidemment, je ne suis rien pour toi qu'une simple fille...
Il l'a prit dans ses bras.
_Mais non! Je voulais dire par là...( il prit son courage à deux mains) que je t'aime plus...qu'une sœur...
_Comment ça, plus? Tu es amoureux...de...MOI? Impossible!
_Ben...si...avoua-t-il. Les yeux d'Elsbet passèrent de l'horreur à la tendresse.
_Vraiment? demanda-t-elle en s'accrochant à son cou.
_Oui...vraiment...fit-il en déposant un baiser sur le sien. Elle lui sourit avant de l'embrasser amoureusement.
jeudi 21 mai 2009
La guerre des fées
Maintenant, sur Henri et Holly Bleue:
Henri et Holly Bleu étaient dans le palais de la princesse à chercher le vieil humain devenu grand conseiller et gardien du roi Pyrgus, frère de Holly. Quand soudain, la lingère de celle-ci_ qui lui avait prodigué de nombreuse robes en soie blanche_ vient vers eux en courant, l'air affolé.
_Altesse ! ! criait-elle. C'est une urgence ! !
_Quoi? Que s'est-il passé? demanda alors la fée de noble naissance aux cotés de son ami humain. Elle semblait inquiète sous ses beaux traits. Ses cheveux bruns, ses yeux bleus, et son nez parfait.
_Le prince Pyrgus, votre grand frère Altesse, est porté disparu, ainsi que son conseiller ! La jeune fée de la Lumière laissa un juron s'échapper de sa bouche.
_Quand l'avons-nous vu pour la dernière fois? intervint alors Henri.
_Il y a une demi-heure Chevalier. répondit-elle. Oui, Henri était Chevalier au peuple des fées, le noble et grand Chevalier de la Dague Grise. Mais dans son monde à lui, il n'était que Henri Atherton, lycéen de 16 ans. Et pour l'instant, il se trouvait aux cotés de la plus belle fée du peuple de la Lumière, en tant que Chevalier, à apprendre la disparition de son meilleur ami. Et oui, Pyrgus Malvae était son meilleur ami, et le plus noble qu'il connaisse ! Évidemment puisqu'il était roi ! La servante reprit:
_Nous savons que lui et son conseiller ont voulu passer du temps ensembles, prétendant " travailler ", mais nous savons aussi que le grand Portail qui mène au monde Analogue à été utilisé il y a moins d'une demi-heure, ce qui laisse à supposer qu'ils...
_Ce sont rendu dans le monde des humains...coupa Henri en terminant la phrase.
_Dans...dans ton monde? demanda Holly en tournant ses grands yeux bleus cristal vers lui. Il était toujours mal à l'aise lorsqu'elle le regardait sans ciller. Il se tortilla, gêné.
_Ouais...
_Ben, c'est génial ! On va pouvoir le retrouver !
_C...comment ça?
_Tu connais ton monde mieux que quiconque ici, et donc, toi et moi, allons chercher mon abruti de frère dans ton monde ! C'est assez simple !
_Mais Altesse...intervint la domestique.
_Il n'y a pas de mais, Serviola ! C'est une décision, un point; c'est tout ! La lingère leva les yeux au ciel, et en un soupir tourna les talons afin de s'enfoncer dans le long couloir par lequel elle était venue. La princesse se tourna vers Henri, les yeux suppliants:
_S'il te plait, Henri, il faut qu'on y aille pour le retrouver, mon frère foire tout quand c'est pas moi qui répare!
_Très bien, nous irons. Envisages-tu de rester longtemps?
_Tout le temps qu'il faudra pour le retrouver. Il faut juste que je trouve un endroit pour logis, si nous restons plusieurs nuits. Toi tu as ta maison.
_Mais tu es folle! Tu viendras chez moi évidemment!!
_Oh...euh...merci...C'était la première fois qu'elle paraissait gênée devant lui, surtout quand c'était ce qu'il avait dit qu'il la mettait dans cet état. Elle se dirigea vers le couloir de droite, et s'engouffra à l'intérieur, tirant le garçon par la manche, tout au bout, il y avait une allée pleine d'arbre et de fleurs, au fond, on apercevait un grand portail comme celui de Stargate. Sans avoir prêté attention au prêtre devant elle, elle plongea tête la première à l'intérieur, toujours en tirant Henri derrière elle. Ils atterrirent dans la rue principale à quelques rues de la maison de Henri.
_C'est quand qu'on commence les recherches? Tout de suite? Ou je demande d'abord à ma mère si je peux m'absenter de la maison quelques jours? demanda celui-ci.
_Mieux vaut le faire avant, et puis je vais voir ta niché! C'est excitant! Sur ce, Henri conduisit Holly chez lui, lorsqu'il poussa la porte, sa sœur était en train de passer dans le couloir quand elle aperçut son frère, il leva les yeux au ciel et murmura à l'intention de son amie:
_Ne lui prête pas attention, elle est stupide et c'est une peste, elle va surement dire n' importe quoi devant toi... Comme pour affirmer ses dires, la petite s'exclama:
_Tient, Henri, tu as ramené ta petite copine?! Au moins, elle est plus belle que toi, tes enfants ne seront pas des ordures! Puis elle continua sa traversée alors que Holly devenait rouge de colère.
_Tu appelles ça une peste?! J'appellerais plutôt ça une fouine, un rat, un animal, un chien, une sale petite...Grrhrrhrrhrr ! ! ! ! ! Et tu dois la supporter toute ta vie!!! Pas de chance!!
_Ne t'inquiète pas gamine, moi aussi je dois le supporter toute ma vie, mais un de ces jours, je vais le jeter à la porte, il m'énerve trop...fit la voix de la petite. Comment osait-elle appeler une personne qui avait à peu près le double de son age : gamine?
_Sale fille!! s'emporta-t-elle.
_Tu peux m'insulter comme tu veux, pour toi je suis sourde! Henri se précipita sur la petite et la plaqua à terre, en lui tirant les cheveux.
_Tu prononce encore un seul mot, je te fais rentrer de force la bouffe du chat du voisin dans la bouche, et si tu ne l'ouvre pas, ce serai par les autres extrémités dans lesquelles quelque chose peut entrer ou sortir!! Si tu vois ce que je veux dire!! La petite déglutit en poussant une grimace de dégout. Et de souffrance vu, que son frère la tenait toujours par les cheveux. Une voix fatiguée intervint alors:
_Henri, lâche ta sœur! Sa mère, des cernes sous les yeux se tenait à cotés d'eux. A contre-cœur il s'exécuta. Holly lui murmura alors:
_Le Chevalier de la Dague Grise perd le contrôle à la vue d'une petite sœur désagréable, et obéit à sa Maman. Il grogna. Sa mère dévisagea Holly avant de demander, évidemment :
_Qui est-ce, une nouvelle amie à toi? Henri, j'en ai un peu marre que tu amène des filles à dormir chez nous. fit-elle soupçonneuse. Holly se présenta alors :
_Je suis une...euh...camarade de la classe d'Henri, nouvelle dans le pays, et donc il a eu la gentillesse de me faire visiter son quartier, nous...nous sommes passés faire des devoirs en...en...
_En arithmétique...termina Henri en voyant qu'Holly ne savait quel mensonge inventer. Sa mère parut moins douteuse. C'est alors que sa sœur ficha tout :
_Non, c'est faux, c'est encore une de ces filles qui vienne essayer de le draguer!
_Je n'invite que Charlie à la maison! Tu raconte n importe quoi!! Holly parut désorientée.
_Je me fiche de tes relations, je veux trouver mon frère!! murmura-t-elle sur un ton scandalisé, mais peu convainquant. Après quelques heures, la nuit survint, et, évidement, Holly du la passer chez Henri, se qui ne l'enchanta guerre, et qui mit le garçon très mal à l'aise. Elle en supportait pas la peste qu'il avait comme sœur. Au moment de se coucher, Henri alla réclamer, avec son amie, un matelas à sa mère. Celle-ci répliqua qu'elle n'en avait pas.
_Et...comment vais-je dormir? demanda Holly.
_Et bien, avec Henri, tu n'as jamais dormit avec un garçon? La fille pâlit, et se retourna afin d'aller dans la chambre du garçon. Elle prit quelques couvertures, et se fit un lit grossier sur le sol.
_Qu...qu'est-ce que tu fais? demanda l'humain.
_A ton avis, il n'est pas question que je dorme avec toi...sans vouloir t'offenser...
_Ouais, ben, bonne nuit...il ferma la porte, éteignit la lumière, et se coucha, à la suite de Holly.
Pendant la nuit, celle-ci se réveilla en sursauts, Henri ne dormait pas et était en train de la contempler, lorsqu'elle se réveilla. Ses lèvres tremblaient.
_Un problème? chuchota-t-il.
_Je...j'ai fait un cauchemar...et j'ai froid...vous n'avez pas d'autre couverture?
_Euh...non...Elle le regarda, puis soudain s'exclama:
_Mais qu'est-ce que tu attends? Viens me réchauffer! Il se leva péniblement, puis rougissant, se glissa sous les couvertures de la jeune fille, la prenant dans ses bras et la serrant contre lui, la réchauffant de la tiédeur de son corps. Elle referma les yeux et resta la, dans ses bras. Tellement attiré par elle_ ben, oui, il est amoureux..._ il se pencha sans s'en rendre compte, et laissa timidement leur lèvres se toucher. Elle ouvrit lentement les yeux, qui avaient prit soudain, un air attendri, et l'embrassa de plus belle.
FIN
Eragon et Arya
Maintenant sur Eragon et Arya:
C'était le matin vers 11 heures.Eragon était sur Saphira il cherchait Arya, qui la veille était parti pour aller chez les Vardens.Il l'avait encore courtisé et elle ne lui avait plus adressé la parole, frustré il était parti a sa recherche. "Peut être que nous l'avons dépassée?" demanda t-il a Saphira "C'est possible mais...attends...une odeur d'Urgals!!" "Oh non et si...." _ARYA!!!!!!!!!!!!!!!!!!! Saphira fit demi tour et vola le plus haut possible en regardant la horde d'Urgals a cheval qui poursuivait un autre cheval sur lequel ce tenait...Arya!! Elle avait sorti son arc et l'avait bandé.Elle décocha trois flèches qui atteignirent toutes leur cibles: trois Urgals des plus proches.Elle décocha toutes ses flèches jusqu'à ce qu'il ne lui en reste plus.A ce moment elle sorti deux poignard et les lança sur les bêtes qui les blessa grièvement.Elle dédaigna son épée et se mit debout sur le cheval, toujours aussi gracieuse.L'Urgal le plus proche se fit décapiter, mais une flèche qui avait filée comme l'éclair s'était plantée dans son avant bras.elle perdait déjà beaucoup de sang.Une autre flèche l'atteignit a l'épaule ce qui ne l'empêcha pas de tuer un autre adversaire avant de s'effondrer sur le sol. "Les chevaux vont la piétiner!!!!.Redescend Saphira le plus prés du sol!" C'est ce qu'elle fit, un cou de queue par ci et par la et tous les Urgals les plus proches se firent massacrés.Eragon descendit sur sa patte et tendit son bras le plus loin possible, il fini par attrapé celui d'Arya en prenant soin de ne pas touché sa blessure, il l'a porta inconsciente et regrimpa sur la selle de Saphira. _Waise Heill ! ! ! ! ! ! ! ! ! Et les blessure de l'elfe disparurent.Il la serra fort contre lui sans s'en rendre compte.Soigneusement il la plaça sur ses genoux( enfin une main sous sa tête et une sous son dos, vous savez comme quand on porte un bébé ) et la serra contre lui. "ou va on Eragon?"demanda sa dragonne "Chez les Vardens bien sur!"Elle fila comme l'éclair et ils passèrent tout l'après-midi sur son dos.Finalement vers le crépuscule, Arya gémit légèrement et bougea "Elle se réveille!!" "Oui, mais fait attention a elle" "Bien sur..." Elle ouvrit les yeux et se redressa des bras d'Eragon qui la contemplais gêné. _Ou sommes nous? demanda t-elle _Nous arriverons bientôt chez les Vardens, pour l'instant nous sommes sur Saphira.répondit-il Elle le regarda et lui sourit: _Je vois qu'a chaque fois que j'ai besoin d'aide tu viens a la rescousse! Tu me suivait? _Non...je voulais m'excuser de mon comportement de la dernière fois et Saphira a senti une odeur d'Urgal et puis je t'ai vu tomber de ton cheval alors j'allais te regarder te faire piétiner? _Merci...elle déposa un baiser sur sa joue, le regardant avec amusement alors qu'il rougissait.Puis comme si de rien était elle posa sa tête sur son épaule et ferma les yeux.Il l'a serra contre lui encore plus fort en se réjouissant de ce jour ou jamais il ne sera aussi proche d'elle.Finalement elle rouvrit ses yeux verts et les tourna vers lui et déposa ses lèvres sur les siennes en l'enlaçant tendrement.Une chaleur l'envahit, les abeilles dessinaient des cœurs de miel, les fleures tombaient du ciel.Et Arya l'embrassait.C'était le plus important.Finalement il avait réussi a se mettre dans la tête que la femme de sa vie ne voulait pas de lui.Il avait cru qu'elle était probablement amoureuse de quelqu'un d'autre.Mais oui! C'est vrai elle était amoureuse mais de LUI ! Le baiser s'interrompit et Arya envoya son esprit a l'assaut du sien. "Je t'aime, Eragon"dit elle "Moi aussi, Arya pourquoi me repoussais-tu alors que je te courtisée?"rétorqua t-il "Parce que dans ton esprit tu n'avais pas encore assez grandi, tu étais toujours un adolescent, maintenant tu es un adulte..."
Arthur et les minimoys
Maintenant, je vais vous présenter une belle fic sur Arthur et les Minimoys:
Le chef des Bogo-Matassalaï se dirigea vers la maison de ses grands amis: Archibald et Arthur. Pas plus tard qu'hier, Arthur s'était fait piqué par une abeille, et comme vous le savez tous, Arthur est un garçon adorant la nature et ses occupants, mais il est allergique aux abeilles_ ce qui ne l'empêche pas de les aimer et de les respecter_ la moindre piqure lui est fatale. En bref, il était mourant. Gravement malade. Le guerrier Matassalaï entra dans le petit salon, ce qui l'obligea à se pencher, vu que de ses 2 mètres 10, le plafond était...comment dire?...bas. Il monta lugubrement les escalier menant à la petite chambre d'Arthur. Il était là, allongé dans son lit, les lèvres bleus, le visage pâle, les couvertures montées jusqu'au menton. Plusieurs chaises vides étaient installées à coté. Archibald, Marguerite, Rose et Armand devaient restaient des heures ici, à voir si le jeune garçon de 10 ans était mieux qu'il y a 5 minutes ou pas...Le guerrier s'installa sur une chaise et regarda le petit Arthur ouvrir les yeux. Malgré le fait qu'il était malade, il sourit à son visiteur.
_Vous...n'auriez...pas dû...ve...nir...murmura-t-il. Ses forces étaient vite partit.
_Pourquoi ça Arthur, tu fais partit de notre tribu, tu es un des notre, et comme se doit la tradition, le chef de clan des Matassalaï se doit de tenir compagnie au mourant..
_Je ne vais pas mourir, j'en suis sur!
_Dis-moi, pourquoi cette abeille t'a-t-elle piquée? Les abeilles sont nos sœurs, comme le renard est notre frère et le poisson notre cousin!
_C'est ma faute. Elle était emprisonnée dans ce piège à confiture que Papa fait. Ses pattes ne pouvez plus bouger...je les ai dégagée une à une, mais Maman est entrée par surprise, et elle m'a fait sursauté, j'ai fait un mouvement brusque, et...l'a...l'abeille...m'a piqué...croyant qu'elle...qu'elle était attaquée...
_Oh, ce n'est pas ta faute, pas vraiment...
_Si, c'est moi qui l'ai mise en danger...Elle est morte, maintenant...les larmes lui montèrent aux yeux.
Le chef fut assez étonné de cette peine envers la mort d'une abeille que envers la sienne. Puis il reprit ses esprits.
_La tradition veut que je t'accorde une faveur, même si elle est impossible, je dois tout faire pour la réaliser. expliqua-t-il. Arthur acquiesça, il connaissait sur le bout des doigts la tradition.
_Que veux-tu? demanda enfin le Bogo-Matassalaï. Arthur toussa d'une toux violente.
_Je suis épuisé, plus tard...peut-être. fit-il en ne pouvant plus se retenir de fermer les yeux.
_Non Arthur, si tu meurs dans ton sommeil, ce sera fichu.
_Alors...je vais...vraiment....mourir? Le chef hocha gravement la tête.
_Je veux...je veux revoir Sélénia, une dernière fois...Sélénia, et Bétamèche...et même le roi...
_Très bien...
_Pouvez-vous préparer la longue-vue? Pour moi?
_La longue-vue, je vais la préparer, mais pas pour toi...Tu n'es pas en état de sortir de ton lit...C'est Sélénia qui va l'utiliser pour venir te voir...
_Non, Sélénia a peur de mon monde...
_Mais Sélénia est ta femme, et si elle t'a choisi pour mari, c'est qu'elle t'aime. Donc si Sélénia veut te voir, c'est à elle de passer dans ton monde, et pas à toi.
_Arthur!!! fit une voix en bas, te sens-tu mieux, mon chéri?
_Dites-lui que non, s'il vous plait. murmura Arthur en fermant les yeux.
_Bien sur...Le chef se leva, et sortit sans un mot. Tout d'un coup, Rose arriva en pleurant.
_Oh mon petit chéri, fit-elle en se jetant _ doucement_ sur son fils. Mon petit chéri qui va mourir!! Non!! Elle sanglota de plus belle jusque ce qu'elle se rende compte qu'il dormait profondément. Alors elle décida de revenir pleurer plus tard _ si il ne meure pas_ Le chef attendit qu'il soit midi, puis, la longue-vue étant installée, demanda à parler à Sélénia. L'escabeau habituel tremblota le temps que la princesse minimoy se présente, elle plissa les yeux puis demanda:
_Pif-Gran? Le chef Matassalaï?
_Oui, je viens pour Arthur, il est gravement malade, mourant, sa dernière volonté est de te voir, toi, ton frère et ton père.
_Quoi? fit-elle d'une voix suraigu. Mon...mon Arthur malade? Mourant? Puis elle fit la seule chose à faire dans ces cas là, elle tomba dans les pommes.
_Sélénia? dit le chef. ça va? Bétamèche apparut alors.
_Qu'est-ce qui se passe? Pour qu'elle tombe dans les pommes?
_Arthur est sur son lit de mort, il a une dernière volonté qui est de vous voir. Venez, il vous reste 3 minutes, la porte va bientôt se fermer.
_Tout de suite! Passeur, lance la procédure. Sélénia s'était relevée entre temps, elle passa en premier dans la gélatine gluante, et se retrouva expulser au dehors. Son corps humain n'était pas très différent de son corps minimoy, sauf que ses oreilles n'étaient plus pointues, et qu'elle avait cinq doigts à chaque mains et non quatre. Elle se précipita dans la maison d'Arthur_ qui d'autre?_ sans attendre son frère et son père. Elle sanglotait déjà lorsqu'elle déboula dans le hall. Marguerite fronça les sourcils en la voyant et dit:
_Bonjour, mais qui êtes vous?
_Je suis Sélénia, où est Arthur? Ou est sa chambre? Est-il mort? la grand-mère se souvint alors de son petit fils qui lui disait être fier d'être le mari de la plus belle des minimoys, Sélénia.
_Oh oui, bien sur, Sélénia. Venez le voir. Elle l'accompagna jusque la chambre d'Arthur.
_Il est la, ne l'approchez pas trop. Il est peut-être contagieux. chuchota-t-elle. Sélénia ne l'écouta pas, mais plutot son cœur en se précipitant sur son mari adoré et en se jetant dans ses bras. Elle passa une main sur sa joue et attendit qu'il ouvre les yeux.
_Arthur, Arthur ça va? demanda-t-elle en un murmure.
_Tu...tu es venue? Je pensais que tu avais peur de mon monde.
_je t'aime tant que je n'ai pas le temps de penser à mes peurs...chuchota-t-elle.
_Il...il ne faut pas que...tu m'approches...si c'est contagieux...je ne serai pas en paix au cas ou...ou tu...meurs...Il sourit quand même, content de revoir sa princesse.
_Tu...tu es sur que...tu vas...mourir? demanda-t-elle.
_Je crois...Elle éclata en sanglots en se réfugiant dans ses bras.
_Écoute Sélénia, tu ne me vois que toutes les dix lunes, ça ne changera pas grand chose...si je meure...
_Fou! Idiot! Quand je t'ai vu ma vie a changé! Si tu n'es plus là, comment vais-je pouvoir me consoler?! Elle se glissa à ses cotés, préférant opter pour le coté inconfortable du lit, laissant le reste à son chéri.
_Non, ne dis pas ça...Puis, Arthur la regarda un peu mieux.
_Tu n'as pas changé, remarqua-t-il.
_Comment ça?
_Toujours la plus...belle...
_Ce n'est pas le moment des compliments! Arthur, je ne veux pas que tu meurs!
_Moi non plus, je veux toujours te voir, si je meure, je ne pourrais plus...Mais je l'ai mérité, puisqu'à cause de moi, une abeille est morte...
_Quoi? fit-elle incrédule.
_Les piqures d'abeilles me sont fatales, si une me pique, je suis dans cet état là, une abeille a eu le malheur de me piquer, elle est donc morte...
_Arthur, mon bel Arthur, les abeilles, il y en a des centaines! Mais toi, Arthur Bigantol, il n'y en a qu'un seul, et si ce seul Arthur meurs, je pourrais être prise par la folie, le désespoir, la dépression! A ce moment Bétamèche fit son apparition, la face pleine de larmes. Il vit sa sœur aux cotés d'Arthur, son visage à elle aussi baigné de larmes, et sut que ce n'était pas une plaisanterie.
_Comment tu te sens, Arthur? demanda-t-il.
_Impeccable...murmura-t-il sauf que je suis désolé de vous voir tous pleurer pour moi...
_ARTHUR ! ENCORE UN MOT ET C'EST MOI QUI TE TUE ! ! ! s'écria Sélénia.
_Mais, Sélénia...je...je...Ses yeux s'agrandirent subitement, une goutte de sueur coula de son front. Sa peau pâlit plus que la normale. Il sourit en fermant les yeux.
_Je...je...je...t'aime...Sa tête tomba lourdement sur l'oreiller. Sélénia éclata en sanglots et cria son désespoir au point que les oiseaux tombaient de leur nids. Bétamèche ferma les yeux, hocha la tête et pleura toutes les larmes de son corps.
UN MOIS PLUS TARD
_Tu m'as fait une peur bleue ce jour là! fit Sélénia en souriant, s'adressant à Arthur.
_Oui, je ne savais pas du tout que ce n'était qu'une simple maladie pulmonaire, et non une allergie, heureusement que le docteur a sut identifier ça...répondit-il. Sélénia et Arthur se promenaient dans un champ de pissenlits.Finalement, l'allergie aux abeilles n'était qu'une hypothèse, il avait fait une maladie pulmonaire qui s'était avérée débutante, donc facile à gérer, donc, pas grave. Tout était rentré dans l'ordre après qu'Arthur ne soit revenu de l'hôpital. Sélénia s'était jetée autour de son cou et l'avait embrassé comme jamais auparavant...Tout était bien qui fini bien...
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